samedi 20 octobre 2007

C'est si difficile de tout concilier dans des journées de 24 heures, et en plus il faut passer du temps à dormir et récupérer quelques forces ! Dernièrement, lassée de ne plus passer du temps qu'à travailler, corriger, en semaine, et passer le temps libre du week-end avec mon fer à repasser et mon aspirateur, plus une montagne de linge, j'ai décidé de prendre le temps. J'ai mis de côté les copies. Je suis allée à la piscine avec mes filles et mon mari mercredi, en Allemagne. Deux heures à nageoter, à se prélasser dans des bains bouillonnants, à faire disparaître les raideurs de la nuque sous des jets d'eau... à jouer à la sirène avec Laure dans sa petite bouée, à tenir Elise sous le ventre pour qu'elle s'habitue à flotter. On a mangé des pizzas le soir, on est passés voir une copine qu'on n'avait pas vue depuis longtemps - et en repartant je me suis dit "ça fait du bien de voir quelqu'un de souriant" ; j'ai regardé sur Arte le film "Bombay". J'aimerais bien reprendre mes lectures, peindre les meubles qui attendent toujours à la cave, aller à Courson pour les Journées des Plantes, me tricoter une écharpe, crocheter un gilet pour Elise, faire un nouveau quilt à Laure, faire un gratin de potiron, refaire un beau voyage, pour ne citer que quelques-uns des désirs chers à mon coeur. Je me suis contentée de beaucoup dormir pour bien récupérer et reprendre pied dans les deux semaines qui précèdent les vacances. Moi ça m'a rendue très heureuse. Mais c'est bien connu, le bonheur des uns fait le malheur des autres... les copies sont restées sur le côté. Ca n'a pas beaucoup plu. Je dois vraiment être un monstre d'égoïsme, pour oser les faire attendre 1 semaine...
Bref, bref, vous l'aurez compris les vacances sont très attendues, même si ça veut dire que tout le monde sera à la maison et que ce n'est pas nécessairement de tout repos. Les filles ont de plus en plus de mal à se réveiller le matin et vont au lit à 20 heures, et s'endorment presque immédiatement, c'est dire ! On a bien sûr un tas de choses à caser pendant les 10 jours d'interruption du rythme scolaire... mais on n'a toujours que deux bras, et les journées ne sont pas élastiques. Il fera nuit tôt, et froid, (ça y est, il a déjà gelé chez nous) et comment se déchargera le trop-plein d'énergie des enfants dans ces conditions ? J'aimerais bien me placer en apesanteur, me mettre entre parenthèses, suspendue hors du temps. Hiberner. Vivre au ralenti. Mais faire plein de choses dans l'intervalle, me cultiver, et ne pas avoir besoin de dormir !
Qui a une baguette magique ?

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